Association ethnographique
Avec l’autorisation du propriétaire du troupeau de moutons, quelques membres de l’association ont pu recréer des scénettes de la vie rurale roussillonnaise.
Tout cela s’est fait sous le regard artistique de la talentueuse photographe Isabelle BANCO, dans le bois des Chênes à Perpignan.
Devant la demande de porter la Vierge de la Sacristie en procession pour la messe de Pâques 2021, il ne pouvait être question d’utiliser la robe en soie et son manteau, réalisés il y a quelques années par le couturier perpignanais José CAPELLA.
Il a fallu faire réaliser une nouvelle robe ainsi qu’une cape. Ce sont les couturières de l’association Le Temps du Costume Roussillonnais qui se sont chargées de cette opération.
Le dimanche de Pâques, la Vierge a revêtu le costume réalisé par l’atelier-couture du TCR, dans un beau tissu imprimé de fleurs et de fruits du grenadier.
Atelier de couture : Broderie 66 à Pollestres mise au point d’un patron sur le modèle de l’ancien corsage.
Le corsage en cours de réalisation.
La jupe a été réalisée avec un montage sur ceinture à la taille, pour pouvoir soutenir le poids du tissu.
Il a fallu un travail minutieux pour que les raccords de motifs passent quasiment inaperçus.
Pour arriver à un bel arrondi, harmonieux, nous avons procédé par tâtonnements.
Cathédrale St Jean : essayage du costume sur la Vierge
Gros plan sur les retouches du corsage.
Mise en place du manteau.
Décoration du brancard de procession servant au transport de la Vierge dans la cathédrale.
La Vierge, dans son nouveau costume, attend son heure de gloire.
Au début de la messe pascale, la Vierge va à la rencontre de son fils ressuscité pour le saluer.
Dimanche des Rameaux : cueillette dans les Aspres, par une équipe d’adhérents. Les bruyères en fleur serviront à la décoration de la chapelle.
Transport des bruyères dans le fourgon.
Cathédrale Saint Jean :
Les bruyères sont mises dans des récipients remplis d’eau, en attendant leur emploi dans la chapelle.
Mardi 30 mars : habillage de la Vierge en noir, chapelle de la magrana (grenade). On sort délicatement le costume de son emballage où il dort toute l’année.
Après avoir installé le dais noir, essayage de la longue mantille blanche.
La Vierge est quasiment prête, il manque encore la grande cape violette.
La Vierge est montée sur son piédestal et on met la dernière main au tombé de la cape.
Pendant ce temps, les petites mains s’activent au découpage des feuilles de lierre qui tapisseront le sol de la chapelle…
… et à la préparation des oeillets qui serviront à la décoration florale du parterre.
Cette année, Mathieu a choisi de réaliser une grecque.
Voilà la Vierge des 7 douleurs, comme elle se présente dans son écrin de verdure, à la contemplation des fidèles.
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