Nouvelle exposition temporaire, jusqu’à fin décembre 2026.
Le musée Casa de l’Albera et la Ville d’Argelès-sur-Mer ont le plaisir de vous proposer une nouvelle exposition temporaire.
Cette exposition initialement produite par le @museedecerdagne a été conçue et réalisée par l’association Le Temps du Costume Roussillonnais .
le Temps du Costume Roussillonnais est une association ethnographique très attentive à la transmission de la culture catalane dans ce qu’elle a de plus représentatif : le costume.
Cette exposition entend donner une vision précise des costumes féminins et masculins de notre territoire selon les époques.
« Nous nous attachons à délivrer, que ce soit à travers nos déambulations en costume ou par des expositions ou des publications, une vision renouvelée et sûre de notre patrimoine vestimentaire.
Le Temps du Costume Roussillonnais a sélectionné parmi ses collections, un panel représentatif de documents allant de l’authentique au kitch : coiffes, œuvres d’art ou objets décoratifs. «
A découvrir lors de votre visite au musée casa de l’Albera.
Déambulation historique autour de la vie d’un guitariste catalan.
Cette année 2025 marque le 250ième anniversaire de la naissance de l’illustre guitariste et compositeur François De Fossa né en 1775 à Perpignan. On l’a surnommé « le Haydn de la guitare ».
A cette occasion, le Service Animation du Patrimoine de la Ville de Perpignan a sollicité Le Temps du Costume Roussillonnais pour créer une déambulation historique sur la vie de ce musicien encore trop méconnu.
Au départ de la Casa Xanxo, le spectacle sera l’occasion de redécouvrir les rues du quartier saint Jean : porte de Bethléem de la cathédrale, la rue des Abreuvoirs, la rue Fontfroide, la place Bodin de Boismortier, puis la rue Révolution Française pour découvrir la maison des Fossa à la rue Fontaine Na Pincarda.
Ce sera une évocation en 10 saynètes de la vie de François de Fossa en s’aidant des biographies existantes, des lettres écrites à sa sœur, et des ouvrages de la romancière Nicole Irle.
Départ de la Casa Xanxo : 16h00
Durée : 2h00
Présentation : Costumes évoquant les périodes de la fin du XVIIIe s et du 1er Empire.
Lin (en latin : Linus), mort à Rome vers 78, aurait reçu sa charge de l’apôtre Pierre après qu’il eut établi l’Église chrétienne dans la capitale de l’Empire avec Paul, charge qu’il aurait assurée une douzaine d’années dans une période comprise entre les années 66 et 79, avant d’être martyrisé. Lin fut décapité.
Au tournant du IIIe siècle, naît la tradition selon laquelle l’apôtre Pierre doit être considéré comme le premier évêque de Rome. Depuis lors, la tradition catholique fait de Lin le deuxième pape. Si les parents de Lin semblent être des patriciens romains, la tradition locale voit en Lin un catalan né à Oreilla. Sa mère dont il est ici question aurait été enterrée à Marcevol.
Libre à nous de croire à cette jolie invention de Jean du Canigou, publiée dans plusieurs journeaux locaux dont « le Canigou » imprimé à Prades le 17 juillet 1880.
Lors du concours d’mulation proposé par la SASL des P-O, la dentelle fabriquée en Roussillon est mise à l’honneur. On y apprend que le coussin est ici identique à celui de Catalogne, coussin long différent du coussin habituel des autres lieux de production en France.
Le TCR était invité par l’association des commerçants du centre-ville de Perpignan « Perpi & moi », pour la grande journée de lancement de l’ exposition photo : Le Perpignan d’Antan.
Des photos issues des archives municipales, sont exposées jusqu’au 31 août dans les commerces adhérents en fonction de leur localisation dans les vitrines du centre-ville.
Partis du Castillet, nous avons traversé la Basse, longé les terrasses du quai Vauban, traversé la place Arago pour remonter vers la Loge puis la place Gambetta. Nous avons terminé par une station à l’herboristerie Moreau sur la place de la République. Nous sous sommes arrêtés plusieurs fois pour danser une sardane courte ou pour parler avec les commerçants de Perpi & Moi.
Le Temps du Costume Roussillonnais expose quelques costumes au Musée Historique de Biarritz installé dans une ancienne église anglicane.
L’installation des mannequins s’est faite dans une partie de la nef centrale.
1815 : Costume de femme
Ce costume reprend les dessins laissés par l’ingénieur des Ponts et Chaussées Charles Stanislas L’Eveillé(1772-1833), durant son séjour en Roussillon de 1815 à 1821. Les femmes portent la taille haute avec des vestes à manches longues couvrant une partie de la main. Le jupon de dessus est en piqué, technique de matelassage apportée au 18e siècle par les marchands français installés à Perpignan. La résille avec son nœud de soie enserre les cheveux. Il était d’usage de porter par-dessus un fichu bien ajusté. La « visite » en indiennes est elle aussi documentée sur deux dessins de L’Eveillé, elle était également en usage sur les territoires languedociens longeant la Méditerranée. Un châle carré en tissage de Nîmes complète l’ensemble.
1825 : Costume de femme
En 1825, la taille est encore assez haute. La coiffe blanche se généralise, elle est portée ici sous un fichu en rouennerie et une caputxa blanche. La jupe noire, à fines rayures blanches, en laine et chanvre, est ornée d’un tablier en étamine de laine imprimée de petites fleurs. Le châle en coton à rayures est bordé d’une dentelle festonnée. Le panier de vannerie est lui aussi à la mode à cette époque.
1825 : Costume de fillette
À cette époque les enfants sont habillés comme les adultes. Pour accompagner sa maman, cette fillette a revêtu une robe en étamine de laine imprimée de motifs cachemire et un beau tablier en soie damassée prune.
1835 : Costume de femme –
La jeune femme représentée ici est une grisette, ouvrière la semaine, elle a revêtu ses plus beaux atours pour la sortie du dimanche. Elle porte un tablier en indienne sur une robe aux manches gigot, en coton à carreaux. La taille est soulignée par une belle ceinture en soie brochée fermée par une grande boucle dorée. la coiffe brodée est portée haute avec une passe en visière. Le fichu clair est estampé d’une large bordure fleurie. Le châle de cachemire est de rigueur dans un territoire souvent balayé par la Tramontane
1845 : Costume de femme
Cette catalane, femme de riche propriétaire d’un mas, porte un magnifique jupon en laine rouge garance, probablement tissé dans les fabriques de Prats de Mollo en Vallespir. La jupe en cotonnade grise est relevée pour ne pas la salir durant le trajet entre le mas et la ville. Elle a posé sur ses épaules un fichu de soie verte et son plus beau châle en laine cachemire. À cette époque la coiffe haute est toujours à la mode.
1845 : Costume d’homme
Notre « hereu », héritier d’un mas de la plaine du Roussillon, porte encore fièrement le costume populaire catalan avec ses éléments typiques. La « faixa », ceinture tissée, généralement rouge, s’enroule plusieurs fois autour de la taille. La « barretina » est un long bonnet de laine rouge, doublé de noir. Les « vigatanas » sont des espadrilles catalanes à lacets dont la semelle est composée de chanvre ou de spart tressé. Il a jeté négligemment sur son épaule sa veste de lin bordeaux.
1865 : Costume de femme
Avec l’arrivée du train à Perpignan, la mode parisienne s’impose. Les Roussillonnaises adoptent alors des tenues Second Empire. Si les bourgeoises gonflent leur jupe avec des crinolines métalliques, les femmes du peuple se contentent de superposer de nombreux jupons. Cette dame porte une robe en indienne fond chocolat à petits motifs, aux manches pagode laissant apparaître des manchettes finement brodées. Le châle de soie damassée et à franges est de mise à cette époque. La coiffe est alors bien ronde, sa passe commence à rapetisser, elle est enjolivée de différents froufrous de dentelles.
1905 : Costume de femme
La silhouette de la femme de la Belle Epoque a considérablement changé par rapport aux époques passées. Notre Perpignanaise à l’allure juvénile porte une tenue printanière en coton. Typique de cette période, la jupe a l’ampleur projetée à l’arrière, accentue la cambrure. La ceinture souligne la minceur de la taille. Avant de disparaître, la coiffe en dentelle devient de plus en plus grande et se porte très en arrière. Il n’y a plus de différence avec les autres femmes des régions françaises, si ce n’est cette fameuse coiffe dont les poètes chantent la beauté et pleurent la fatale disparition.
L’historien Laurent Fonquernie, invité par l’association « Culture et Patrimoine en Côte Vermeille », présentera un panorama exhaustif des costumes et des coiffes du Roussillon à travers les époques, du 18e au 20e siècle.
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