En 1825, le sier Saisset, qui tenait boutique à la suite de son père à la rue Saint Jean, liquide son stock et avise ses clients des ragots qui courent sur son compte.

« Les personnes qui croiraient trouver des choses antiques dans son magasin, doivent être détrompées, attendu qu’il n’a du fonds de feu son père qu’un faible reste d’étoffes, des mousselines et quelques objets de bonneterie et de passementerie. Les marchandises qu’il offre datent de 1816, 1817 et des années suivantes. »

Viennent alors quelques informations sur les différents textiles en solde. « Toiles de coton, basin, mousseline, percale et calicot, draps fins, royales, casimirs unis et à poils, articles en laine et coton pour gilets, velours unis, à cotes et imprimés, étoffes dites mousselines de Rouen, percalines, prunelles, etc. ; indiennes de Jouy et autres de bonne qualité, schalls en indienne, percale, mousseline et madras, cravates en percale, mousseline et autres[1]. »

échantillons de cotons imprimés, livre de comptes d’un marchand de Céret, AD66.

Le sieur Quinta, arrivant de Paris, ouvre au 22 rue Mailly son activité de tailleur, « dans le goût le plus moderne[2]

Lors d’expositions de produits de l’Industrie qui ont lieu à paris au palais du Louvre, sont présentés en 1819 et 1823 les fabriques de draps du département et les soies grège de la fabrique Pugens cadet et sœur de Perpignan. Laine et soie sont les principales matières travaillées en Roussillon.

Toutefois, en 1828, les sieurs Illaire et Dupont installent dans le quartier des fabriques une teinturerie et imprimerie sur indiennes, « face à la Poste aux lettres[3]. » Les petits imprimés sur coton, souvent foncés, servent à réaliser robes et caracos d’été. D’autres imprimés plus vifs, les andrinoples, cotonnades rouge turc fabriquées à Mulhouse, sont à cette époque très prisées des Catalanes.

Enfin la parure des femmes ne saurait de passer des soins du cheveu et du parfum. Le coiffeur Bach, rue Notre Dame, réorganise son salon de façon moderne en 1827.

« Les linges et les peignoirs ne servent qu’une seule fois. Il fait des Tours d’un nouveau genre, à touffes élastiques, très avantageux pour la coiffure des Dames, et d’autres indéfrisables, montés dans un genre nouveau. On trouvera dans son magasin un grand assortiment de parfumeries fines et une poudre pour teindre les cheveux[4]. »


[1]              JPO, 1825, p.196.

[2]              JPO, 1825, p.128.

[3]              JPO, 1828, p.171.

[4]              JPO, 1827, p.594.