Refrain :
A la coquète du grand ton,
Je préfère la Catalane.
Couplets :
La Catalane est faite au tour,
Et son œil noir lance une flamme,
D’où nait le séduisant amour,
Qui porte le trouble en notre âme,
.
De Vénus, digne rejeton,
Elle nous soumet et nous damne.
Point de fard sur ses jolis traits,
L’art n’est pour rien dans sa parure,
.
Elle possède mille attraits,
Qu’elle ne doit qu’à la nature,
Pour des modes, jamais vit-on,
Qu’elle perdit la tramontane ?
.
La mode fronde en ses discours,
Son costume que moi j’encense,
Souvent de modestes atours,
Cachent la vertu, l’innocence,
.
En dépit du qu’en dira-t-on,
Quoiqu’à Paris, on me condamne[1].
[1] Le Publicateur, 1832, Alzine, Perpignan, p.8.
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