
Musée des Arts et Traditions Populaires de la Casa Pairal.
Toujours préoccupés par leur apparence, les Perpignanais pouvaient se faire brosser le portrait auprès d’un certain Gilbert-Castelli, de passage début 1834 à l’Hôtel de l’Europe. C’est l’un des nombreux peintres itinérants qui proposaient régulièrement leurs services afin de payer leur villégiature.
Celui-ci, « peintre en portrait miniature, très avantageusement connu pour la ressemblance, peint le portrait en une heure de séance pour le prix de douze francs, il retouche aussi les portraits non ressemblants, les change de costumes, peint à l’huile et restaure les vieux tableaux».
La même année, un peintre parisien dénommé Fallot propose, lui-aussi, ses services. Il résidait chez le maitre-tailleur Louis, rue de la Loge. « Plusieurs portraits de personnes bien connues de la ville, tous d’une ressemblance extraordinaire, ont déjà été exposés. Ils attestent du beau talent de cet artiste recommandable[1].»
Le concours de peinture organisé en 1846 à perpignan reconnaît la valeur de peintres locaux comme Michel Puig ou encore Jacques Quès, que l’aide du Conseil général avait permis de former à Paris[2].
[1] JPO, 1834.
[2] SASL des PO, 1848, XI.
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